Transmission de paquets : Niveau 3 - Réseau
Lorsqu'un utilisateur 1 veut envoyer des informations à un utilisateur 2, il utilise pour cela une application (Niveau 7 du modèle OSI de l'ISO). Ces informations, une fois mises en forme syntaxique par la couche 6 (Couche Présentation) du modèle OSI, vont être transformées en un message (couche Transport, niveau 4 du modèle OSI) qui va être acheminé jusqu'à l'utilisateur 2, une fois les procédures de synchronisation effectuées par la couche Session (Niveau 5 du modèle OSI).
C'est au niveau de ce message, donc au niveau 4 - Transport, qu'est défini le protocole de la transmission : TCP (Transmission Control Protocol), UDP (User Datagram Protocol) ou AAL (ATM Adaptation Layer).

Pour transmettre le message avec le meilleur débit possible, et sans monopoliser le réseau, il est indispensable de le diviser en paquets (Niveau 3 du modèle OSI). Chaque paquet doit bien sûr contenir, outre une fraction du message complet, sous une forme quelconque, l'adresse du destinataire, le chemin à suivre pour y arriver (rôle du routage ou de la commutation) et un contrôle du flux (et d'erreurs) des paquets afin déviter au maximum les embouteillages (voir le format des paquets IP)

Chaque paquet est inclus dans une trame (Niveau 2 du modèle OSI), dont la fonction essentielle est d'indiquer le début et la fin du paquet ainsi que de contenir des codes de contrôle permetant de vérifier la conformité du transport sans erreurs.

Le problème de la transmission du message par paquets dans le réseau est qu'il faut garantir qu'à l'arrivée, soit les paquets arrivent exactement dans l'ordre dans lequel ils ont été émis, soit le récepteur les reçoit dans le désordre, mais est capable de reconstituer le message ordonné à partir des informations contenues dans les paquets.

Les trois principales fonctionnalités des paquets sont : le contrôle du flux, l'adressage, et le routage. Le contrôle du flux à pour objectif d'optimiser le temps du transport sans perte du paquet vers sa destination, l'adressage et le routage donnant au paquet à la fois l'adresse, physique ou logique de sa destination, mais aussi les chemins à suivre pour l'atteindre. Dans ce dernier cas, les routeurs et les commutateurs s'opposent, les premiers étant plus souples que les seconds qui sont eux plus puissants, puisqu'ils monopolisent une partie du réseau.

Suivant le protocole utilisé, plusieurs types de paquets existent : paquet d'appel, de données, d'interruption, ...